5 astuces pour bien choisir ses produits bio

1/ Privilégier le “bio éthique” au “bio technique” 

Le “bio technique” se retrouve en général dans les rayons de la grande distribution. Il suit un cahier des charges spécifique, mais n’en reste pas moins un pur produit de l’industrie agroalimentaire. Comme l’origine des denrées parfois très lointaine qui porte à réfléchir sur l’empreinte carbone de tels aliments. Le “bio éthique”, lui, s’attache à promouvoir davantage la préservation de l’environnement, la biodiversité et l’économie locale. Il responsabilise le consommateur en plus de lui assurer un produit bon pour sa santé. Mieux vaut donc parfois délaisser certains produits issus du commerce traditionnel au profit d’autres, plus engagés dans la “démarche biologique ».

 

2/ Préférer les produits qui viennent de France 

40 % des produits bio que l’on retrouve dans nos étals sont importés. Or, tous les pays n’ont pas les mêmes obligations en termes de mode de production si ce n’est le respect des standards européens. Outre le problème environnemental lié au transport mentionné dans le point précédent, leurs cahiers des charges sont plus ou moins stricts sur l’utilisation d’OGM et de pesticides. En tenant compte de ces informations, les produits bio d’importation sont donc à consommer avec modération. Même si on se rêve une petite salade de tomates en plein mois de février, on essaie d’attendre l’arrivée des beaux jours pour se régaler de produits bio 100 % français.

3/ Éviter les produits transformés 

Ça n’est pas parce que c’est “bio” que c’est forcément bon et sain… Un produit ultra transformé présente un mauvais profil nutritionnel, qu’il ait le logo AB sur son emballage ou non. Les aliments raffinés, les additifs ou arômes artificiels contenus dans un plat préparé sont tout aussi nocifs pour la santé même si le produit est issu de l’agriculture biologique. 

Ceci dit, il existe maintenant ce qu’on appelle le Nutri-Score. Il est affiché sur le packaging et nous aide à comprendre et à lire l’étiquetage nutritionnel par un système de notation de A à E. Le score est calculé en fonction de la teneur en nutriments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes) et ceux à limiter (acides gras saturés, sucres, sel). Tous les produits transformés sont normalement concernés par ce score nutritionnel. Mais il reste facultatif et donc pas encore visible sur tous les emballages.

4/ Acheter de préférence auprès des petits producteurs 

Manger bio c’est bien, mais si c’est du local, c’est encore mieux ! Moins cher, ou du moins plus rémunérateur pour les producteurs régionaux, la qualité est en général au rendez-vous et on réalise une action citoyenne pour l’environnement. Plusieurs solutions s’offrent à nous si l’on souhaite s’inscrire dans cette démarche de proximité. La Ruche qui dit Oui travaille avec des producteurs français certifiés bio et limite les intermédiaires. Les AMAP regroupent des agriculteurs locaux qui vendent directement leurs produits bio (ou issus d’une agriculture raisonnée) aux adhérents. Vous pouvez également aller directement à la ferme pour vous approvisionner. Enfin, les marchés bio se développent de plus en plus. On se renseigne auprès de sa mairie pour en avoir connaissance.

5/ Faire attention aux étiquettes 

Lire les étiquettes est un réflexe à adopter (et de préférence avant de passer à la caisse ;-)). La liste des ingrédients est indiquée au dos ou sur le côté de l’emballage d’un produit. Première indication à prendre en compte : combien y en a-t-il ? Si la liste est aussi longue que celle des cadeaux de Noël de vos enfants, mieux vaut jeter votre dévolu sur un autre produit. D’autant plus si elle contient des additifs alimentaires dangereux (E950, E621, E11O, etc.) On garde également un oeil sur l’ordre dans lequel ces derniers sont présentés, car cela nous donne une indication de leur poids dans la composition générale. Plus un aliment est en fin de liste, moins il est présent dans la préparation. Enfin, on prête attention à l’origine du produi